Fucking machine

Je ne sais pas combien de temps il est resté sur cette fucking machine.Lui non plus. Je crois qu’à un moment, il a décroché. Lâché prise. Les pinces. Le va et vient du gode. Ma pisse. Ma bière. A un moment, je lui donne la commande de la machine, pensant qu’il va la ralentir, voire la stopper. Je me trompe. Il continue. Insatiable. Je le vois perché. Je lui dis « Envoies ton jus… ». Mais il en veut encore. Deux heures avant d’arriver chez moi, il m’écrivait « un peu de stress mais je vais tenter l’aventure. Je suis trop motivé pour te voir ». Heureux de lui avoir fait dépasser ses appréhensions…